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Opération Bagration

Carte de l’opération Bagration août 1944

 

Date 22 juin 1944 - 19 août 1944

Lieu Biélorussie, URSS

Issue Victoire soviétique décisive

 

                               Belligérants

Troisième Reich                           Union soviétique

Roumanie
Hongrie

 

                              Forces en présence

 

800 000 hommes                                   2 331 700 hommes
9 500 canons                                         24 000 canons


553 blindés                                            4 080 blindés
839 avions                                             6 334 avions

                                      Pertes

290 000 tués et disparus                   178 507 tués et disparus,

120 000 blessés                                  590 848 blessés et malades

150 000 capturés

 

L’opération Bagration est, pendant la Seconde Guerre mondiale, le nom de l'offensive générale soviétique du 22 juin au 19 août 1944, visant à nettoyer de toute présence militaire allemande la République socialiste soviétique biélorusse. C'est la plus grande opération militaire de l'année 1944.

Elle a comme conséquence non seulement la défaite et la destruction du groupe d'armées Centre allemand, mais constitue probablement la plus grande défaite de la Wehrmacht pendant la guerre (165 divisions engagées contre 30 sur le front de l'Ouest). L'opération est baptisée du nom du général russe du XIXe siècle Pierre de Bagration, mort à la bataille de la Moskova.

 

 Une colonne de prisonniers allemands dans les rues de Moscou

 

Hitler a sans doute été la cause principale de cette défaite ; après la bataille de Normandie, il ordonne à l'armée Centre de ne pas reculer, et de se battre jusqu'au dernier obus, quitte à sacrifier l'armée entière. Adolf Hitler argumente qu'il s'agit de gagner du temps et d'empêcher les Soviétiques de continuer leur offensive, en laissant de côté des divisions pour maintenir l'encerclement. Selon lui, c'est le temps nécessaire pour refouler le débarquement de Normandie.

 

Erreurs stratégiques

Bien que l'infériorité matérielle de la Wehrmacht face à l'Armée rouge soit dramatique, il y a toujours le facteur Adolf Hitler et sa doctrine de « ne pas reculer » qui est à prendre en compte. Non seulement il laisse aux Soviétiques la possibilité d'encercler l'armée Centre (9A et 4A, XIII et III) en empêchant sciemment ses généraux d'ordonner la retraite avant qu'il ne soit trop tard, mais il empêche l'évacuation de l'Estonie, mettant en grand danger l'armée Nord, 18 et Narva, qui sont sur le point d'être coupées de leurs arrières.

 

 La capitulation du lieutenant général Alfons Hittler devant le Field Marshall Chernvakoski et le Marshall Aleksandr Vassilevski après la bataille de Vitebsk

 

Malgré cela, les Allemands utilisent la technique dite de défense élastique. Cela provoque la poche de Korsun-Tcherkassy qui condamne des divisions qui auraient pu être utilisées pour la défense de Berlin. Les forces armées du sud (groupe d'armée du sud) sont presque abandonnées ; une partie de leurs effectifs est piégée en Crimée avec la bataille de Sébastopol tandis que le restant de cette force armée (y compris les Roumains) tente de s'opposer à l'invasion de la Roumanie. Les erreurs de la bataille de Stalingrad se répètent.

 

 

 Char Tigre détruit

 

 

Feld-maréchal Ernst Busch (à gauche) et les commandants de groupe d'armées Centre (Mai-Juin 1944)

 

 

Les membres de la Brigade Kaminski et policiers allemands lors d'une consultation (Mars 1944)

 

 

Les partisans soviétiques du Bélarus (1943)

 

 

Mars, jeunesse biélorusse à Minsk dans la direction de la gare, ils devraient être formés en Allemagne pour l'effort de guerre (Juin 1944)

 

 

Dissimulation de l'attaque soviétique carte:
La figure du haut montre les constellations familières des Lumières en Allemagne et les intentions agressives de l'Armée Rouge dans le secteur de Vitebsk, le 21 Juin 1944. Y compris l'installation proprement dite et les directions attaque
planifiée sont visibles. Sont mis en évidence en violet, le 6 Armée garde et le 5ème Garde armée de chars, qui est resté jusqu'au début de l'offensive soviétique méconnue.

 

 

Carte à l'évolution générale de la Bagration opération du 22 Juin 1944-29 Août 1944. Les opérations offensives de l'Armée rouge pendant la première phase sont en rouge, et les suivantes en orange. contre-attaques allemandes sont tenus de couleur bleu foncé.

 

 

L'équipage d'un Il-2 soviétique sur un aérodrome en Biélorussie.(PK-photo, été 1944)

 

 

Batterie soviétique, Obusiers Type M1931(B-4) (3e Front biélorusse, Été 1944)

 

Opération Vitebsk-Orcha

 

206e Division d'infanterie commandant, Alfons Hitter (deuxième à droite) et commandant de corps Gollwitzer rendre aux forces soviétiques.

 

 

Date 23 juin 1944 - Juin 28, 1944  

 

Lieu Biélorusse RSS

 

Issue Victoire soviétique

 

           

 

                            Belligérants

 

L'Allemagne nazie                     Union soviétique

 

 

 

Cours de la bataille de Vitebsk, du 22 Juin 1944, 04h00 à 26 Juin 1944, 22h00

 

 

Mitrailleur soviétique au cours de la réoccupation de Vitebsk (Juin 26, 1944)

 

 

Libéré d'un camp allemand, les civils rentrent chez eux. (A Vitebsk, à la fin de Juin 1944)

 

 

SdKfz. 10 avec 42 Feux de brouillard de Régiment Lanceur 51 traversant une zone forestière durant le retrait de Orcha (début Juillet 1944)

 

 

Croquis de la phase initiale de la bataille d'encerclement de Bobruisk, le cours du 24 Juin 1944, 04h00 à 27 Juin 1944, 21h00

 

 

La guerre urbaine à Bobrouïsk (28 ou 29 Juin 1944)

 

2 Panzer IV détruit de la 20e Division Panzer, Bobruisk (28 ou 29 Juin 1944)

 

Destruction à Bobrouïsk, rue Pouchkine zone (Photo automne 1944)



18/09/2012
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